Dans le bestiaire médiéval, les animaux ne sont pas tous égaux en termes de renommée.
Alors que le goupil Renard, filou notoire et auteur patenté de vilains tours, est néanmoins célébré pour son esprit vif et attire une évidente et constante sympathie ; parmi ses victimes, le bouc a très mauvaise réputation.
L'animal est à ce point maudit dans les esprits que c'est lui qui est choisi pour figurer le diable alors que Jésus est en proie aux tentations de ce dernier.
C'est lui aussi qui est au centre des sabbats quand se réunissent les sorcières à nuit tombée.
Et c'est en son nom que jure le seigneur d'un château haut perché, lequel domine le village de ses vassaux, quand il apprend que le pape appelle à une nouvelle croisade.
En son for, il pèse le pour et le contre. S'il part en Terre Sainte et prête son bras et son épée au service de Dieu, il sait que son fief sera placé sous la protection de l'Église. Mais à quoi bon aller risquer sa vie outre-mer alors qu'il mène une vie tranquille, en toute sécurité derrière les murs d'un château que sa position escarpée rend imprenable.
Il décide enfin et ordonne à tous les hommes de son village de se joindre à l'ost des croisés.
Lui restera. C'est bien suffisant pour satisfaire le pape.
Quant aux villageoises, elles ne craignent pas grand-chose. Leurs maisons sont naturellement protégées, coincées qu'elles sont entre la rivière et la haute falaise.
Les hommes sont partis et la vie s'organise. Les femmes ont repris courageusement les travaux de leurs pairs masculins. Le seigneur se dit qu'il a bien fait jusqu'au premier soir où...
La nuit est tombée. Des coups sont frappés sur la porte du château. Ce sont des femmes du village. Elles sont montées, sans doute pour des broutilles ou pour quelque peur insignifiante qu'il dissipera rapidement par quelque mot bienveillant. Heureusement pour elle, il est d'humeur à les accueillir et à écouter leurs rodomontades. Mais l'affaire prend une tournure à laquelle il n'avait pas songé une minute, quoiqu'il en fût indirectement responsable.
Qui n'a pas rêvé d'être un jour ce chevalier, pourfendeur de dragons, héros des champs de batailles, combattant aguerrit, stratège et visionnaire, craint et aimé. Période de renouveau et de découvertes, précurseur des révolutions commerciales et intellectuelles, le Moyen Age est un formidable terrain de jeux pour qui sait s'ouvrir aux passions, aux grandes épopées, à l'engagement et à l'Histoire. Du roi Arthur aux Templiers, l'épée a toujours été le signe distinctif du Chevalier. Transmise de père en fils, offerte par le seigneur, dédiée à une cause, son symbole a traversé le temps pour arriver à vous aujourd'hui. Et parce que le Moyen Age ne se limite pas aux combats, laissez-vous embarquer dans la découverte d'ouvrages à feuilleter et de châteaux et de lieux à visiter.
#Terressens est là pour vous accompagner sur ce chemin de découvertes, de passions et de Sens. Entrez dans notre Monde et rêvez avec nous.